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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 09:21

Malgré les mises en garde de la Chine, le président américain Barack Obama a reçu, vendredi 21 février, le Dalai Lama, chef spirituel tibétain en exil, « en tant que leader religieux et culturel respecté internationalement ». Il en a profité pour exprimer son « soutien » à la protection des droits de l'homme au Tibet.

Barack  Obama reçoit le Dalai Lama
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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 12:12

L'édification de Khanh-Anh a débuté en 1996. Elle demeure, cependant, en chantier car sa finition dépend de la générosité des donateurs, et parce que les materiaux et décorations proviennent de petites entreprises artisanales d’Asie. Depuis 2006, les jolis toits se sont coiffés de tuile vernissées.

 

Lieu de culte à vocation culturelle, la Pagode Khanh-Anh est la plus grande d'Europe et sera  le siège de la congrégation bouddhique européenne, où seront formés les moines et les nonnes.

 

Des séminaires et des conférences s'y tiendront également. La Pagode comprend aussi une médiathèque, un musée et proposera de nombreuses activités culturelles et sociales. Le Dalaï Lama est venu, en personne, bénir la Pagode et sa statue monumentale du Boudha Shakyamouni, en 2008.

 

Assis dans la position du lotus, un Bouddha en pleine méditation occupe depuis le 20 octobre 2002 la Pagode Khanh-Anh d'Evry. Il s’agit d’une imposante statue en fonte, parée d'or, de 4 mètres de haut et pesant 5 tonnes, fabriquée en Thaïlande.

 

evrypa.jpg

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 20:58

Le bouddhiste médite pour réaliser la vision pure transmise par le Bouddha. Il prie pour l’éveil de tous les êtres et leur délivrance.

 

« Jusqu’à ce que soit atteint le cœur de l’éveil, je prends refuge en le Bouddha... » Dans le vajrayana et, sous une forme ou une autre, dans les diverses écoles bouddhistes, toutes les pratiques commencent par cette formule répétée trois fois. Il s’agit de la prise de refuge en les Trois Joyaux qui sont : le Bouddha, le Dharma (son enseignement) et le Sangha (la communauté des êtres éveillés) consistant à renouveler la confiance en eux et à solliciter leur grâce.

 

Dans le bouddhisme, il n’y a ni Dieu créateur ni dieux au sens des religions polythéistes. A qui peut donc s’adresser la prière ? La formule « jusque soit atteint le cœur de l’éveil » suggère une réponse extraordinaire : à soi ou plutôt à son état suprapersonnel transcendant le un et le multiple. On peut dire de cette nature de bouddha qu’elle est non créée, non formée, non conditionnée, non composée. Ou encore qu’elle est semblable à l’espace, clarté-luminiosité, et non-obstruction, ce qui signifie que sa vacuité n’est pas néant et qu’elle peut se manifester sous n’importe quelle forme, sans aucune limitation.

 

Mais nous vivons dans l’ignorance fondamentale, ne reconnaissant pas cette nature de bouddha, nous identifiant au contraire à notre ego. Nous ne pouvons donc guère appréhender les Trois Joyaux que comme extérieurs à nous-même. Nous expérimentons ainsi la vérité relative selon laquelle il faut pratiquer le don et les autres vertus, de même que divers exercices spirituels destinés à découvrir par soi-même sa propre nature de bouddha pour se libérer des voiles qui la masquent. Et jusqu’à l’éveil, c’est-à-dire la réalisation de sa bouddhéité, toute la vie du pratiquant est régie par cette vérité relative, sur laquelle s’appuie la majeure partie des enseignements du Bienheureux.

 

Néanmoins, le pratiquant ne doit pas oublier la vérité ultime, qui est le but de son chemin spirituel. Cette perspective est fondamentale pour couper tout attachement à l’ego, mais aussi à sa religion, à tout ce que l’on s’approprie : ma voie, mon corps, mon esprit, ma réalisation spirituelle, etc. Le Bouddha a comparé son enseignement à une barque nécessaire pour traverser le fleuve. Cela fait, il faut rejeter cette barque, devenue inutile. Il s’ensuit une grande leçon de tolérance : peu importe le chemin qui conduit à l’éveil, la seule chose qui compte est qu’il y mène, et s’attacher à la barque comme à une relique serait un obstacle à l’obtention de l’éveil. Ainsi, la tolérance fait-elle partie de la voie.jison2

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 20:39

Un Tibétain en exil au Népal a mis le feu à ses vêtements sur le site bouddhiste de Bodnath au Népal. L'homme, qui avait une vingtaine d'années, est mort des suites de ses blessures, a déclaré le directeur du Tribhuvan University Teaching Hospital, à Katmandou. Il s'était arrosé d'essence dans les toilettes d'un restaurant avant de courir au Stupa de Boudhanath, l'un des sites bouddhistes les plus vénérés dans le monde, et d'embraser ses vêtements.

 

Depuis 2009, au moins 101 Tibétains se sont suicidés par le feu ou ont tenté de le faire pour protester contre la tutelle de Pékin et la répression de leur religion et de leur culture. Le bureau du Dalaï-lama a en effet confirmé mercredi que la tentative d'immolation d'un moine au Népal ce même jour était le 100e cas recensé.

La Chine affirme avoir "libéré pacifiquement" le Tibet et amélioré le sort de sa population en finançant le développement économique de cette région pauvre et isolée. Mais de nombreux Tibétains ne supportent plus ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Han, l'ethnie ultra-majoritaire en Chine, et la répression de leur religion et de leur culture.

 

Lobsang Sangay, chef du gouvernement tibétain en exil, déclare :
Le régime chinois continue avec sa ligne dure au Tibet. Il en vient même à criminaliser les auto-immolations. Récemment, de lourdes peines ont été prononcées contre des proches de ceux qui se sont immolés, certains d'entre eux juste parce qu'ils avaient cherché à récupérer les corps. Les autorités ont installé des caméras de vidéo-surveillance partout. Les patrouilles des forces de l'ordre se sont intensifiées. Le nombre d'arrestations a augmenté. Mais cette intransigeance se heurte à une résistance. Dans les villages, les gens prient en mémoire des immolés. Et des cadres tibétains de l'administration chinoise démissionnent.

Des soutiens s'expriment, notamment au niveau des parlements nationaux. En novembre 2012, la Haut Commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, Navi Pillay, a critiqué la politique chinoise au Tibet, ce qui était un geste sans précédent. Mais il est temps que la communauté internationale renforce sa pression sur les autorités chinoises pour qu'elles abandonnent leur ligne dure sur le Tibet. On ne peut pas continuer comme ça. Le Tibet est un test pour la communauté internationale. Nous sommes en faveur de la non-violence et de la démocratie. Ne pas soutenir notre combat serait très malheureux pour la cause de la non-violence et de la démocratie.

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 11:31

Le Bouddhisme est une religion tolérante qui admet la cohabitation avec tout autre religion.

Au Népal l'Hindouisme est la religion dominante, mais de nombreux exemples de cohabition réussies existent. Celle de  Muktinath, dans le  Mustang. est exemplaire.

Le sanctuaire, situé à 3760 m d'altitude est  très fréquenté. Il est principalement hindouiste, dédié à Vishnou, mais aussi bouddhiste. Le lieu de ce sanctuaire a été choisi prés d'une faille qui laisse échapper un gaz inflammable et d'une source. Sont ainsi réunis les 4 éléments air, eau, terre et feu.

Les Hindous appellent le lieu sacré Mukti Kshetra, qui signifie littéralement «lieu de salut». Ce temple fait partie des 108 Divya Desams, temples dédiés à Vishnou. C'est le seul situé au Népal et il attire des pèlerins venant de tout le pays et du nord de l'Inde.

La tradition bouddhiste tibétaine affirme que Guru Rinpoché, également connu sous le nom de Padmasambhava , fondateur du bouddhisme tibétain , avait médité à Muktinath sur son chemin vers le Tibet.

Autour du temple Hindou se trouve des fontaines d'où coule de l’eau d’une source sacrée. Les pèlerins passent sous les 108 jets d’eau, même s’il fait très froid. Ce chiffre 108 rappelle les 108 Divya Desams.

Le village proche, qui abrite les lodges, se nomme Ranipauwa, mais est souvent désigné par le nom du sanctuaire Muktinath.

Le petit temple bouddhiste du sanctuaire

Les fontaines glacées dédiées à Vishnou


Le village de Muktinath - Ranipauwa 3760 m

 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 08:07

Le Shugendô (修験道, shugendō), est un mouvement spirituel japonais lié au Bouddhisme Vajrayana.

C’est la recherche puis l'obtention (dô, le sentier), grâce à des pratiques ascétiques (shu) de puissances surnaturelles divines (gen). Le shugendô est l'ensemble des pratiques et règles qu'il convient de suivre pour atteindre ce résultat.


La relation entre l'Homme et la Nature est primordiale. Le Shugendô porte sur l'ascétisme, la vie en montagne et inclut des enseignements d'autres philosophies orientales (animisme, shintoïsme, taoïsme, confucianisme).

En no Gyôja (役行者, En l'ascète ) aussi nommé En no Ozuno (役小角) de la famille Kamo (VIIe siècle) est considéré comme le fondateur du shugendô.


On présente souvent le shugendô comme un syncrétisme, et, au fil des siècles, les doctrines du shugendô se tinteront des courants à coté desquels elles vont évoluer: Avec les moines Kûkai, Shôbô, Mongaku et Enchin, Zôyô, Jitsukaga, il fut proche du bouddhisme ésotérique des écoles Shingon et Tendai; avec le moine Renkaku, ce sera le bouddhisme de l'école Zen ; avec l'ascète poète Saigyo Hôshi, le bouddhisme de la Terre Pure et avec le prince impérial Hachiko no ôji il se rapproche du shintoïsme.


Actuellement, le shugendô est pratiqué par les écoles bouddhistes traditionnelles des temples Kinpusen-ji (école Tonan), le temple impérial Shôgo-in (école Honzan), le temple Daigo-ji Sanbô-in (école Tozan), le temple Seiganto-ji de Kumano (école Kumano), le temple Shôzen-in (正善院, école Haguro des trois monts Dewa), les temples du village de Yoshino dans la préfecture de Nara. Le shintoïsme a quelques fois supplanté les courants bouddhiques grâce à l'aide officielle dans le nord-ouest et le centre du Japon.

Disciples

Les disciples du shugendô sont référencés en trois catégories :

  • Les shugenja (修験者) ou yamabushi (山伏) sont ceux qui pratiquent la voie du shugen sans être affiliés à une congrégation.
  • Les ubasoku-yamabushi, « ceux qui dorment au pied de la montagne ». Ils sont rattachés à une congrégation et un temple, ou un sanctuaire en tant que fidèles-laïcs. Les yamabushi portent une tenue caractérisée par le port du Yui-Kesa avec six pompons de couleurs différentes en fonction de l'ancienneté.
  • Les sôgi-yamabushi sont les religieux et moines des temples du shugendô qui sont des jushoku (responsable de temple), chefs-abbés nommés inju dans le shugen, ou des pratiquants d'ascèse pure (isse gyonin).

Dans l'Histoire, les yamabushi commencèrent en tant que yamahoshi, de petits groupes, voire des individus isolés, d'ermites des montagnes, d'ascètes, et de « saint hommes », qui suivaient la voie du shugendô, dans une recherche de pouvoirs spirituels, mystiques ou surnaturels, censés être gagnés grâce à l'ascétisme. Ces mystiques montagnards finirent par être renommés pour leurs capacités magiques et leurs connaissances occultes, et étaient recherchés comme guérisseurs ou médiums.


La plupart des ascètes, en addition au shugendô, étudiaient les enseignements de l'école Tendai ou de l'école Shingon. Dans leurs retraites montagnardes, ces moines étudient, non seulement la nature, des textes sacrés du Shugendô mais également (à l'époque féodale) une large variété d'arts martiaux, car ils étaient associés à la noblesse qui s'opposait à la caste des samourais.


Comme la réputation de leurs pouvoirs et connaissances mystiques augmentaient, et que leur organisation se développait, beaucoup de maîtres des disciplines ascétiques commencèrent à être nommés à de hautes fonctions à la cour impériale. Les empereurs retirés (comme Go-Daigo, Shirakawa) fondèrent de nombreux temples yamabushi pour contrer le pouvoir des shoguns.


Les moines et les temples commencèrent à gagner une influence. À la période Nanboku-chô, aux XIIIe et XIVe siècles, les yamabushi avaient formé des cohortes organisées appelées kosha, lesquelles commencèrent à prendre le contrôle des temples principaux de leurs sectes. Ils assistèrent l'empereur Go-Daigo dans sa tentative pour reprendre le contrôle sur le shogunat de Kamakura, et prouvèrent leurs talents guerriers en s'avérant capables d'affronter des armées professionnelles de samouraïs.


La tenue du yamabushi est caractéristique : pectoral avec six pompons de couleur, coiffe nommée tokin, conque nommée horagai, veste (suzakake) et pantalon large (hakama), soit de couleurs différentes selon le grade (Tozan et Haguro) ou jaune ocre (Honzan).


Yamabushi d'hier et d'aujourd'hui

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 09:08

Jison-in (慈尊院) est un curieux temple bouddhiste Shingon situé à Kudoyama ( japonais : 九度山町, Kudoyama-chō) , bourg situé du district d'Ito, préfecture de Wakayama au Japon.


Il a été inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 2004 au titre des sites sacrés et chemins de pèlerinage dans les monts Kii. Ces sites appartiennent au vaste ensemble du Mont Kôya.

Situé dans la plaine, non loin de la rivière Kinokawa, à une vingtaine de kilomètres au Nord des sanctuaires principaux, ce temple fait partie du complexe de temples de Kōya-san. Il a été fondé au IXe siècle pour servir de bureau administratif et de centre d'accueil pour les pèlerins. Il marquait le début de l'ascension vers Koya-san par le sentier chôishi-michi.


Le temple fut reconstruit à plusieurs reprises. La salle principale actuelle est une reconstruction datant du XIVe siècle, agrandie en 1540. Dans le Hondo se trouve une statue de Miroku Bosatsu, classée trésor nationa.


La mère de Kôbô Daishi, alors très âgée, avait fait le déplacement depuis le temple Zentsû-Ji, dans la préfecture de Kagawa, afin de voir de ses propres yeux le monastère du mont Kôya que son fils avait fondé. L’accès au mont Kôya étant à l’époque interdit aux femmes, elle ne pût rejoindre Kôbô Daishi et dût séjourner au temple Jison-In. La légende raconte que comme Kôbô Daishi s’y rendait à neuf reprises chaque mois pour voir sa mère, on attribua au bourg le nom de Kudoyama (« la montagne des neuf fois »).


Cette présence tutélaire de la mère de Kôbô Daishi influence la destination actuelle de ce temple, essentiellement fréquenté par des femmes, qui viennent faire des vœux pour leur fertilité et pour avoir une bonne lactation après l'accouchement. On peut admirer le spectacle étonnant d'offrandes en forme de seins blancs et roses.

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 15:10
Kâmaloka, le « Monde du Désir » est un des trois mondes du samsâra. Il est lui même constitué de six mondes, dont les trois premiers correspondent aux renaissances inférieures et les trois derniers aux renaissances plus fortunées. Les six mondes sont représentés dans l'image de la roue de la vie.

Du plus bas au plus haut, ce sont: 

Le monde des enfers

On y renaît sous l'emprise de la colère, de la haine et de l'agressivité. Il existe de nombreuses sortes d'enfers, dont les enfers froids et les enfers chauds. Dans ces derniers, on trouve, par exemple, l'enfer des « lignes noires » : ces lignes sont dessinées sur les corps des suppliciés et servent de guide de découpage à la scie… De manière générale, les durées de « vie » dans les enfers sont très longs… On dit que le suicide amène des réincarnations dans des mondes infernaux car on est appelé à revivre de très nombreuses fois son geste…

Associé à la couleur noire et à la syllabe HÛM du mantra de Tchenrézi Om̐ Maṇipadme hûm (ॐ मणिपद्मेहूम्).

Le monde des pretas, ou esprits avides


On y renaît sous l'emprise de l'avarice. On décrit ses « habitants » comme des êtres possédant une grosse tête, un cou filiforme et un gros ventre. Ceux-ci ont à leur disposition toutes les nourritures dont ils peuvent rêver mais ne peuvent les absorber sans d'atroces douleurs. On parle aussi de monde des fantômes affamés. Beaucoup de défunts en souffrance, pas nécessairement encore réincarnés dans le monde humain, et encore dans le bardo de la mort à la naissance, peuplent ce monde.

Associé à la couleur rouge et à la syllabe ME du mantra de Tchenrézi Om̐ Maṇipadme hûm (ॐ मणिपद्मेहूम्).

Le monde des animaux 


On y renaît sous l'emprise de l'ignorance et de la stupidité.

On y distingue :

* les animaux sauvages (ou libres)
* les animaux domestiqués ou asservis
* les animaux volants

Associé à la couleur bleue et à la syllabe PAD du mantra de Tchenrézi Om̐ Maṇipadme hûm (ॐ मणिपद्मेहूम्).

Le monde humain


C'est le monde dont nous faisons l'expérience quotidienne. On y renaît surtout par attachement à notre corps et sous l'emprise du désir. Nous ne pouvons alors pas résister au spectacle de nos futurs parents faisant l'amour et nous nous précipitons vers la matrice qui va nous accueillir. Seul le monde humain permet d'accéder à l'éveil : on parle de précieuse existence humaine.

Associé à la couleur jaune et à la syllabe NI du mantra de Tchenrézi Om̐ Maṇipadme hûm (ॐ मणिपद्मेहूम्).
Le monde des asuras, ou demi-dieux 

On y renaît sous l'emprise de la jalousie et de l'envie. Ce monde est plus spirituel que celui des humains, mais on y passe quand même une bonne partie de son temps à se battre avec les dieux du monde des dieux, sous l'emprise de la jalousie ! On parle aussi de monde des titans.

Associé à la couleur verte et à la syllabe MA du mantra de Tchenrézi Om̐ Maṇipadme hûm (ॐ मणिपद्मेहूम्).

Le monde des dieux


On y renaît sous l'emprise de l'orgueil. Ces « dieux » ou deva sont encore bien loin de la réalisation ! Ils connaissent certes une profonde absorption méditative, mais sont trop attachés à leur état ! Ne travaillant guère la compassion et les autres formes de sagesse, ils finissent tôt ou tard par « chuter » lorsqu'ils sont parvenus au terme de leurs mérites accumulés... La chute est en général douloureuse puisque la renaissance a souvent lieu dans un des mondes infernaux…

Associé à la couleur blanche et à la syllabe OM du mantra de Tchenrézi Om̐ Maṇipadme hûm (ॐ मणिपद्मेहूम्).


ommani

Om̐ Maṇipadme hûm (ॐ मणिपद्मेहूम्)

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 13:26

Kailash ou Gang Rinpoche ou Kailâsa est le nom d'une chaîne de montagnes du plateau tibétain ainsi que celui de son plus haut sommet (6 714 mètres). C'est aussi le Mont Meru de l'Hindouisme.

C'est aussi la plus haute montagne du Tibet en dehors de l'Himalaya. Située dans la préfecture de Ngari, à proximité du lac Manasarovar et du lac Rakshastal, elle est à la source de quatre des plus grands fleuves d'Asie : le Gange, le Brahmapoutre, l'Indus et le Sutlej.

Cette montagne est le centre de l'univers bouddhiste (chaque bouddhiste aspire à en faire le tour), c'est aussi un endroit sacré pour les hindous, les jains et les bönpos. Les abords de la montagne divine sont des lieux saints où "les pierres prient".

Origine des noms

Le mot Kailâsa signifie cristal en hindî. Les Tibétains le nomment Ghang Rimpoche ou Khang Ripoche, ce qui signifie le précieux joyau des neiges et les jaïns Ashtapada. Il est aussi appelé Tise ou Meru. (ne pas confondre avec le Mont Méru en Tanzanie)

Signification religieuse

Le sommet du Kailâsa est considéré comme la demeure de Shiva et de sa shakti Pârvatî, littéralement fille de la montagne, ce qui explique son caractère sacré pour les hindous qui le voient aussi comme un lingam accompagné du yoni symbolisé par le lac Manasarovar.

Selon une légende, au cours d'une altercation avec un moine bön, le maître Milarepa, pour montrer sa supériorité, se serait transporté au sommet de la montagne sur un rayon de soleil.

Ascension

Ce sommet n'a jamais été gravi. En 2001, l'annonce d'un permis accordé par la Chine à l'alpiniste espagnol Jésus Martinez Novàs suscita un grand émoi et une réprobation unanime.

Le 8 mai 2001, le gouvernement tibétain en exil avait déclaré : « Nous avons été profondément affectés en apprenant que les autorités chinoises ont donné la permission à un groupe d'alpinistes espagnols de faire l'ascension du Gang Rinpoche, qui est sacré pour trois grandes religions. Les hindous, les bouddhistes et les fidèles de bön, religion prédominante au Tibet avant l'avènement du Bouddhisme, considèrent en effet Gang Rinpoche comme une montagne sacrée.

Les bouddhistes tibétains considèrent cette montagne comme la demeure de Demchog et de Dorje Phangmo, symbolisant l'union des forces mâles et femelles. C'est le cas également pour les fidèles de bön. Requérir la permission de grimper sur le Kailash, aussi bien que d'accorder cette permission, est clairement, de la part de ce groupe d'alpinistes espagnols et de la Chine, la négation des sentiments religieux qui animent les fidèles de trois des grandes religions du monde.

Nous exhortons le groupe d'alpinistes espagnols à renoncer à cette aventure d'autant plus outrageante que la liberté de religion au Tibet est violemment réprimée par les autorités chinoises. Traiter la montagne la plus sacrée au monde comme un vulgaire terrain de sport constituerait la preuve d'une insensibilité flagrante vis-à-vis des sentiments religieux du peuple Tibétain. » De nombreuses associations solidaires des Tibétains,

De nombreuses associations solidaires des Tibétains, mais aussi d'alpinistes, avaient protesté, et finalement, la Chine a interdit toute ascension du Mont Kailash, affirmant même n'avoir jamais accordé l'autorisation.

 

 

Vue sur le Kailash avec Chortens au premier plan
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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 11:22

Une Kumārī est une jeune fille vénérée comme une déesse vivante au Népal.

La tradition des Kumaris (vierges en népalais) date du XVIIe siècle. Elle consiste à isoler des très jeunes filles pour les adorer. Ces déesses vivantes sont l'incarnation dans notre monde de la déesse hindoue Taleju représentées par des petites filles prépubères.

 

Vénérée tant par les bouddhistes que par les hindouistes, cet avatār de la déesse Taleju, dans sa version royale (il existe d’autres kumārī au Népal, mais celle-ci est la plus importante), est toujours issue de l’ethnie Newar.

 

Des petites filles, dès 4 ans, sont choisies parmi des milliers de candidates par un comité de prêtres bouddhistes, sur des critères physiques très précis. Chacune d'entre elles est sélectionnée au moment où elle perd sa première dent de lait et doit démissionner au moment de la puberté, pour revenir à la vie normale, tout en recevant une rente annuelle permanente. Une superstition énonçait que le mari éventuel de ces jeunes femmes devrait mourir dans les six mois suivant le mariage; mais la plupart des anciennes kumaris sont mariées et mères de famille.

 

Chaque année en septembre, lors du festival Indra Jatra, les jeunes déesses participent à un rituel au cours duquel elles donnaient au monarque régnant le pouvoir de gouverner pour l'année entière. Elles sont devenues une attraction touristique depuis l'abolition de la monarchie au Népal.

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